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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 09:56

Hockey-26.gif

Oui parce que rester devant son ordinateur c'est bien, mais faire du sport ça l'est aussi. Je fais du hockey roller, en intérieur et en extérieur.

Pour ceux qui possèdent une paire de roller et l'envie de tester c'est en extérieur le JEUDI soir à 19h15 sous le hall du marché de MAUREPAS. tout le monde est le bienvenus. y'a de la bière, le nom de l'équipe c'est La BEER TEAM.

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 20:53

Un dernier coup d'oeil lui montra les Macaques de dos, finissant leur repas favoris de pauvres chats errants, probablement infectés, vu leur pelage éparse. De ça, ils s'en fichaient bien, étant eux-même l'image du virus.

Léa réfléchissait à toute allure. Elle ne pouvait pas prendre le risque de sortir avec trois Macaques dans son jardin, mais elle ne pouvait pas abandonner Lili. Sortir était de la pure folie, selon ses critères en tout cas. elle se mordillait la lèvre. La témérité n'était pas son fort, mais la lâcheté non plus. Et elle avait besoin de Lili. Les chats mutants non infectés reniflaient les malades avant même qu'on soit capable de déterminer s'ils étaient atteints. Et puis c'était sa seule compagnie depuis des semaines. Les derniers voyageurs avaient repris la route depuis longtemps. Ils lui avaient bien proposé de l'amener avec eux, mais elle avait décliné l'offre, se trouvant maint et maint raison de rester. Tout ces Macaques dehors, ces animaux infectés pouvant transmettre le virus, ça lui fichait la trouille. Dans cette maison elle était en sécurité, du moins pour un temps, elle aviserait si ça devait changer. Le sous-sol était plein de nourriture, peut-être qu'un jour d'autre gens s'arrêteront, peut-être qu'alors Lili et elle partiront. Mais pour l'heure...

Elle tritura ses cheveux châtains clair dans un geste de forte nervosité. Sacré dilemme. Son estomac se noua et elle se mit à souhaiter de tout son être que la chatte ne prenne pas peur d'un coup et ne file à découvert. Sinon s'en serait fini d'elle. C'était une femelle intelligente, presque capable de parler grace à sa mutation particulière et Léa lui avait déjà expliqué le danger des Macaques et leur forte agressivité. Ils avaient également une particularité, ils ne possédaient aucun odorat. Leur ouïe n'était pas bien meilleure, par contre leur vue percevait le moindre mouvement, même de nuit. Ainsi si Lili restait cachée derrière les lauriets, il y avait peu de chance qu'ils se rendent compte de sa présence.

Il lui fallait trouver une solution, et vite. La nuit ne tarderait pas à tomber, et ça serait elle, Léa, qui ne verrait plus rien, alors que les Macaques seraient à leur avantage. La nuit leur agresivité était décuplée. Si seulement elle pouvait se faire voir de Lili mais pas des monstres. Rah ! pesta-t-elle intérieurement. Pourquoi ces gros moches ne partaient pas de son jardin ! Apés tout ils avaient fini leur repas. L'un d'entre eux était même en train de déféquer contre un arbre, un ancien cerisier probablement, malade visiblement. Image d'un quotidien post-pandémique.

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 22:02

Lapin 1

Parce que la planète se trouve recouverte de monstres bipèdes ressemblant à des Macaques grande taille, les humains restant doivent s'adapter pour vivre, fuir pour survivre. Leur agressivité envers les Humains et leur appétit pour les petits mamifères réduisent la vie à une réelle lutte. Certaines personnes se découvrent alors des "talents" et tous tentent de converger vers une ville nouvelle appelée  "Le Clapier" nom désormais synonime de paix.

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 20:26

lapin-2.jpg

Par la fenêtre elle les vit s'attaquer à deux vieux chats pelés, déjà presque morts. Elle les regarda se débattre, donner quelques coups de griffes encore vivaces pour faire fuir l'assaillant, mais le combat était inégal. Spectacle banal, qui fascinait et écoeurait Léa tout en même temps. Les Macaques Géant Bipèdes, MGB, mais personne d'autre que les autorités ne les nommait ainsi, cessèrent de jouer avec les petits mammifères. L'un d'entre eux, ils étaient trois, s'empara d'un chat et lui arracha la tête d'un coup de dent. Il la recrachant en grognant de satisfaction. Elle vint rouler dans le jardin, sur la pelouse en train de mourir. Léa ne pouvait détacher son regard bleu du spectacle. C'était terrifiant, emprunt de cruauté, le mal à l'état pur brillait dans les yeux de ces animaux. Ces monstres au pelage noir, trop grands pour être des singes, trop petits pour des hommes. Mais puissants comme vingt ! Ils avaient des airs de macaques, avec leur museau plus allongé et plissé, des canines grossières et meurtrières saillaient de chaque côté de leur gueule. Ce n'étaient pas des macaques mais leur aspect physique s'en approchait tellement que les autorités les avaient déclarés comme tel. De toutes façons les vrais macaques avaient pratiquement disparut de la surface de la Terre. Quelle différence ça pouvait faire maintenant ? 

Un deuxième chat fut massacré. Léa resta à observer depuis l'intérieur rassurant de sa maison, cachée par un fin rideau. Mieux valait que les Macaques Géants ne la voient pas. Ils pourraient s'énerver et tenter de forcer le passage, bien qu'elle eut pensé à fermer tout les volets renforcés dix minutes plus tôt. Vive les couvre-feux. Les quatre chats périrent tour à tour écartelés, mâchouillés, crachés, et tout cela dans le jardin de Léa. De toutes façons elle ne s'en occupait plus. Au moment où elle relâcha le rideaux, un mouvement, faible mais perceptible attira son regard. « Lili ? » Appela-t-elle timidement tout continuant de surveiller les Macaques Géants.Des morceaux de chats couvraient maintenant un sacré bout de pelouse. « Lili ? » Réitéra-t-elle une pointe d’angoisse dans la voix. Avait-elle oublié son propre chat dehors ? Oh non songea-t-elle. C’est pas vrai. Le pelage blanc crème qu’elle entraperçut derrière une haie de lorier lui confirma ses craintes. « Non Lili, non. » souffla-t-elle gémissante. Les Macaques étaient toujours dans son jardin. Et même si ceux-là ne la voyaient pas, si jamais elle bougeait d’autres serait prêts à lui sauter dessus. Léa sentait l’angoisse lui saisir ses trippes de ses mains griffues. Elle devait aller l’aider. Mais comment ouvrir les volets sans alerter les
Macaques ? Et comment sortir sans se faire tuer ?

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