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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 20:59

Léa s'approcha de la cage, le coeur serré, comme si le tas pouvait reprendre vie à tout moment. L'avait-elle attendu ? Avait-elle espéré qu'il redeviendrait normal ?

Une larme roula sur sa joue et s'écrasa dans la poussière au sol. Une femme avait regardait son mari, son amour se transformer et mourir dans cette cage. Voilà ce que Léa comprit de cette pièce. Voilà ce qu'elle ressentit.

A ses pieds, Lili vint frotter son long corps contre la jambe de sa maîtresse. Sentait-elle également le chagrin enfermé ici depuis des années ? Elle se tourna vers le lit. En son centre un cadavre bien sec également, la main sur le coeur, tel un cliché ou plutôt comme un message. Elle l'avait aimé jusqu'à la fin.

Soudain elle éprouva l'urgence de la situation. Quitter ses lieux. Maintenant. Elle n'avait plus rien à y faire, elle savait à présent. Et si elle ne voulait pas finir de cette façon, elle devait fuir. "Viens Lili, partons, elle passa la porte en courant presque, le temps presse."

La chatte trotinna derrière elle.

La porte d'entrée ouverte, les deux amies sur le seuil, une parge qui se tourne. Son coeur battait fort, s'en était presque douloureux. Elle prit le temps de vérouiller la porte, par respect pour les anciens propriétaires, pour que ces monstres n'y entrent pas. Les restes du repas des macaques sur le gazon lui rappelèrent combien le danger rodait. Elles devaient trouver un refuge avant le soir. Ce sont les premiers pas qui coûtent paraît-il. Jamais elle n'aurait penser que cette expression puisse être aussi vraie. La peur se changea en angoisse. Même si raisonnablement elle savait ne rien devoir craindre des Macaques à cette heure, une voix dans son esprit lui criait sa folie et lui intimait de rentrer immédiatement.

Machinalement elle caressait la tête dressait de Lili. Le contact des poils doux et chaud de la chatte la rassurait.

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 18:57

La porte semblait vivre, respirer, un coeur devait battre sans ce contre-plaqué. Léa pouvait le sentir. Elle fit un pas en avant. Le bruit que fit son manteau lui parut assourdissant. Pourquoi tremblait-elle autant devant cette porte ? elle avait été condamnée depuis l'intérieur, du moins c'était ce que les derniers voyageurs lui avaient dit en tentant de l'ouvrir. Ils n'avaient pas insisté sous sa demande. Lili s'écarta. Savait-elle ? Sentait-elle ce qu'il y avait ? Peut-être n'y avait rien du tout ! Léa savait que non, c'était impossible.

Elle abaissa la poignet. Ses mains étaient moites. Tentative veine et elle le savait. Elle recula de deux pas, trois pas, et se jeta sur la porte. Cette dernière grinça. A présent elle voulait savoir. Elle devait voir.

Deuxième coup d'épaule. La porté était légère. Troisième coup. Elle céda sous la quatrième charge alors même que son épaule commençait de souffrir.

Noir. Poussière. Mauvaise odeur. Une odeur de moisissure la prit à la gorge. Elle toussa violemment, faisant surgir des larmes aux coins de ses yeux. Lili la talonna. Par reflexe elle tatonna sur le mur à la recherche d'un interrupteur. La lumière lui arracha un cri de surprise.

C'était une grande pièce, avec un lit en plein milieu, aucune fenêtre. L'atmosphère était saturé de poussière qui volait affolée par la lumière. Sur sa gauche, dans le fond, une cage. Léa avançait prudement. Jamais elle n'aurait pensé voir cela. Un tas informe tronait au milieu de la cage. Un tas desséché.

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 14:49

La route Le matin se leva aprés elle. Léa réveilla Lili une fois ses affaires prêtes. Elle aurait besoin sur la route que la chatte guète. Les quelques heures juste aprés le levé du soleil étaient les seules empruntes du répit des Macaques. C'était leur seule chance de quitter la maison sans trop de risque. Le plus dur étant les premiers kilomètres, mais une fois qu'elle ne pourrait plus voir la maison par dessus son épaule, alors elle serait réèllement parties. Debout à l'entrée de la trappe de réserve, Léa fixait le vide. Tout cela lui semblait irréel. Ce n'était pas vraiment elle qui prenait cette décision, elle se regardait faire. Elle refusait de réfléchir, sinon elle n'aurait jamais le courage. Lili sembla lui sourire à travers ses moustaches. Comprenait-elle ? Bien entendu qu'elle comprenait. Probablement même qu'elle approuvait. Lâchant un gros soupir, elle se décida à bouger. Pour trimbaler facilement les provisions, elle s'était servi de vieilles caisses à roulette auxquelles elle avait accroché des grands ances. Ainsi elle n'aurait qu'à tracter leur nourriture, plus facile qu'à porter.

Rester une chose à régler. La porte condamnée. Celle qu'elle n'avait pas le droit d'ouvrir. Celle là même qu'elle s'était refusée à ouvrir supposant une raison valable de la part des anciens propriétaires. Allait-elle quitter cette maison sans même y jeter un oeil. Comme si Lili lisait ses pensées, cette dernière s'assit juste devant la porte en question, enroulant sa longue queue sage autour de ses grosses pattes. 

Léa déglutit. Et si c'était dangereux. Un rayon de lumière filtrant à travers les volets clos lui indiqua que quoi que ça puisse être elle devait se décider vite. "ok, on va aller voir, dit-elle à l'intension du chat, mais un coup d'oeil juste, aprés on file avant que ces monstres ne reviennent". Parce qu'ils allaient revenir sans nul doute possible. 

Léa se planta devant la porte.  

 

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 18:13

Elle ne cria pas, simplement elle resta là sur le seuil de la porte à le regarder. Sur le sol une lampe torche roula puis dégringola les escaliers. Le son résonna encore et encore. Ils se fixèrent en chien de faïence. "Pourquoi vous n'avez pas allumé la lumière ? Alexandre brisa le silence de sa voix dure. 

Il posa la crosse prés de la porte. 

_ Je ne savais pas ce que je trouverais dans cet appartement. Répondit la vieille dame. 

Aucun doute qu'elle pensait que Benoît s'était transformé.  

_ Il est mort, s'entendit-il lâcher d'une voix monocorde. 

La vieille dame le jaugea. Si ça n'avait pas été le cas nul doute qu'elle entendrait hurler. 

_ C'est que cet nuit tout l'immeuble a pu l'entendre crier. 

Alexandre ne savait que répondre. Tout l'immeuble...il n'y avait plus personne dans l'immeuble. La gène était pesante, oppressante. 

_ Je suis désolée pour toi, dit-elle finalement peut-être sincère. Etait-ce aussi du soulagement qu'il sentit dans sa voix ? Elle faisait déjà demi-tour

_ Merci de vous être inquiétée, mentit-il. Je pense que je vais partir. 

La vieille dame s'arrêta sur la première marche. Elle hocha la tête d'un air entendu. Ca signait peut-être leur fin à son mari et à elle, peut-être pas. Le monde mourrait de toute façon. 

_ Au revoir." Dit-elle finalement avant de ramasser sa lampe torche et de descendre lentement les marches. 

Elle disparut dans le noir de la cage d'escalier. Alexandre ne vit plus que les ombres trembler sous le faisceau de la lampe. Puis plus rien.  

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 17:19

On sonna à la porte. ALexandre sursauta. Qui pouvait sonner ? Dans cet immeuble ?

Il jaugea le corps étendu inerte de Benoît. Il ne croyait pas à sa mort. Impossible. Il devait y avoir une autre explication. On cogna cette fois sur la porte. Devait-il aller voir ? Laisser là son fils ? il est mort, fuis, part murmura une voix maligne. "plutôt creuver" chuchotta-t-il entre ses dents.

Il s'empara d'une crosse de hockey et fila silencieusement vers la porte d'entrée. Il n'alluma aucune lumière dans l'appartement. Le coeur battant, il se cala derrière la porte. Devait-il jeter un oeil dans le juda ? Respirant silencieusement il colla son oeil sur le trou de la porte. Pas de lummière dans le couloir. Pas bon signe.

Nouveau coup sur la porte. Il sursauta. "merde" siffla-t-il entre ses dents. Il se glissa sur le côté de la porte et l'ouvrit à la volé. Puis il brandit la crosse prêt à frapper. La vieille dame du dessous poussa un cri et laissa tomber au sol ce qu'elle tenait.

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 09:39

Le silence s'éternisa dans la chambre, dans l'appartement, dans l'immeuble. Le couple de personnes âgés avaient dû entendre les cris. Sur qu'ils savaient pour Benoît.

Le gamin se mit brutalement sur son séant, arrachant un cri de surprise à son père. Sa respiration était sifflante. Alexandre se sentit perplexe. avait-il vu ça avec sa femme ? Etait-ce différent pour tout le monde ? Non quelque chose clochait.

Benoît ouvrit de grands yeux bordés de rouge. Il respirait avec difficulté. Mais il respirait. Et aucune trace de changement sur son corps. Il jeta les bras en avant vers son père. Ce dernier n'hésita pas une seconde et le pris dans ses bras. quelque chose ne se passait pas comme d'habitude. Un instant il se prit à espérer qu'il n'y aurait pas de changement. Son fils serait porteur sain. Dans le noir il sourit. Des larmes de soulagement roulèrent sur ses joues barbues. "J'ai tellement mal à la tête papa. Souffla l'adolescent à l'oreille de son père. tellement mal que je vais en mourir". son corps se cabra et il sombra.

Dans un premier temps Alex resta sans voix, interdit. Rien à voir avec une transformation en Macaque. En tout cas pas celle à laquelle il avait assisté. Sa femme. Puis il le secoua. "Benoît?" Il le secoua plus fort, lui serrant les épaules. "Fils!?". L'inquiètude le gagna brusquement. Il pencha son oreille sur le visage de son fils il ne sentait rien. Et s'il était mort ? Son front se plissa par le doute. Il chercha son pou, tatant la gorge maladroitement.

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 10:26

Le cri déchira la nuit. La douleur qu'il transmettait perça les os d'Alex. En un dixième de seconde il fut réveillé. C'était Benoît. Nul doute. Il se jeta de son lit, tira machinalement sur son caleçon et courut jusque dans la chambre de son fils. nouveau hurlement. Il se changeait, le coeur d'Alex se serra, il transpirait déjà alors qu'il poussait la porte de la chambre.

Sur son lit Benoît se tordait de douleur. non, mon Dieu, pitié, pensait-il en boucle. Rien de pire ne pouvait lui arriver. Son coeur éclaterait dans sa poitrine s'il voyait son fils se changer en un de ces monstres dégoûtants ! Dans son élan il tomba sur le lit. Ses mains vinrent maintenir l'adolescent qui gémissait. La fièvre émanait de lui comme une mauvaise odeur. Ce n'était pas bon signe. Le corps de Benoît semblait onduler de douleur. Il le collait contre le matelat tant bien que mal. Le visage congestionné, les bras volant autour de sa tête. Des gémissements, petits cris sortaient de sa bouche.

Puis plus rien. Un dernier sursaut. Le calme retomba dans la chambre, lourd. Le coeur d'Alexandre s'arrêta face à son fils immobile. S'en était fini.

Il aurait pu fuir, il aurait dû fuir. Le monstre qui se préparait ne l'épargnerait pas. Fuir pour aller où ? Avec qui ? Il ne lui restait que son fils. Il préférait mourir entre les mains de son enfant plutôt qu'un autre Macaque.   

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 10:57

Il resta les bras ballants en regardant son fils traverser le salon pour emprunter le couloir obscure. Il n'alluma même pas la lumière. Alex entendit la porte de salle de bain, puis l'eau dans la baignoire. Alex laissa la colère l'envahir. De rage il envoyant voler tout les pansements et autres trucs inutile. A quoi bon tout ça ! Il frappa du poing sur le bar, de grosses larmes de colère roulaient sur ses joues. Ils allaient devoir partir.

Partir parce qu'il avait entendu souvent parler de certaines personnes qui, malgré l'infection ne se transformaient pas. Mais bien entendu il n'en avait jamais rencontré. Mais la possibilité était là. Il devait se raccrocher à ça. Il sentit le poids de son erreur, si seulement il ne l'avait pas amené avec lui. Tout ça pour quelques malheureuses conserves. L'idée de le perdre le fit hoqueter de chagrin. La peur, la tristesse, toutes ces émotions tourbillonnaient en lui, il se sentit dépassé. Trop de responsabilités. Plus personne n'organisait quoi que ce fut. Les gens avaient quitté les villes envahies de Macaques pour s'enfermer dans des maisons de campagne isolées. De toutes façons il ne restait plus grand monde. Si certains continuaient de travailler, de feindre une vie normale, la plupart étaient soit morts soit des monstres. Le virus s'était répandu comme une trainée de poudre entrainant avec lui femmes, enfants, maris. Personne n'était immunisé. Ce furent les enfant qui les premiers périrent. Les enfants à cause de leur animaux de compagnie, des lapins. Personne au début ne comprit d'où cela provenait. Des extremistes y avaient forcement vu la punition d'un Dieu tout puissant en colère. Il y avait de quoi. Puis petit à petit tout les regards se sont tournée vers les petits animaux de compagnies, hamster, lapin, chat parfois, ces petites bêtes adorables portaient en eux une sorte de toxoplasmose. Ils perdaient leur poils, maigrissaient, devenaient un peu plus sauvages mais pas forcement agressifs, puis ils mouraient. Mais avant ils avaient eu le temps en une griffure banale ou une petite morsure de transfermer leur ombre à leur gentils maîtres. Ces gentils enfants fragiles qui avaient pris en force et agressivité pour se charger de leur parents.

La folie avait gagné la population de la FRance entière, puis la suisse, l'Espagne, l'Allemagne. L'Europe entière fut dévastée en seulement deux ans. Les Etats-Unis interdirent l'accés à leur pas. Et l'Australie aussi, réagit avant tout le monde. L'Europe fut isolée, abandonnées pour sauvegarder le rester du monde.

Souvent Alex venait à se demander ce qu'il se passaient en dehors de l'Europe.

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 13:49

L'appartement était un trois pièces, soixante mètres carré environ. Pas trés grand mais trés agréable, à l'époque en tout cas. En hauteur et ça s'était le plus important aujourd'hui, jamais les Macaques ne pourraient grimper jusqu'à leur balcon. Seul endroit où ils pouvaient respirer sans prendre de risque. En fait les Macaques n'avaient de commun avec les animaux du même noms que l'apparence global. Ils n'étaient pas de bons grimpeurs, probablement érrité des humains qu'ils étaient avant. Ils couraient vite, trés vite même, longtemps aussi mais ils ne savaient vraiment pas grimper. Ils se tenaient sur deux pattes comme des humains, mais n'avaient plus rien d'humains. A l'instard de leur homologue, ils avaient un museau allongé et plissé dans un rictus de haine permanante. De longs crocs jaune en dépassaient. Bien entendu plus de place pour une peau humaine, plutôt un vieux cuir sale et velu. Mais le pire dans tout ça, le pire étaient les yeux car ils restaient humains dans leur former et leur couleur. Quand à leur expression, et bien, il n'y avait rien de plus terrible que cette chaleur malsaine qui se dégageait de leur regard haineux.

IL déposa les conserves et le gâteau sur le bar qui séparait cuisine et salon. Benoît se laissa tomber dans le canapé. Il transpirait. L'infection commençait de s'infiltrer dans son corps sans aucun doute. Alexandre souhaita au plus pronfond de lui que son fils ne se change pas. La perte serait trop douloureuse. Son estomac était tellement noué à cette idée, qu'il eut envie de hurler. Il avait perdu sa femme, il se battrait pour son fils.

Il se débarrasa des pansements inutils pour venir s'asseoir prés de son fils. Une chaleur malsaine émanait de son corps d'ado. Il lui sourit faiblement, le regard résigné. "Tu devrais aller prendre une douche, lui suggéra son père, ensuite pn va nettoyer toutes tes blessures.

Benoît décolla ses cheveux sales de son front dans un geste las. Tout son corps le faisait souffrir.

_ Même si tu désinfecte ça ne changera rien, affirma-t-il sans plus d'émotion. C'est fini. Il faut que tu me mettes dehors. Il avait dit cela sans geindre, sans arrière pensée, simplement parce que c'était ce qu'il y avait de plus logique à faire.

Alexandre en eut le coeur retourné. C'était une possibilité mais pas envisageable pour lui. Tant que son fils aurait un apsect humain, il resterait avec lui.

_ Vas prendre une douche chaude je te dis, la gorge nouée. Il se leva et le tira par le bras. On va s'occuper de ça. Rien ne dit que tu vas devenir comme eux. Rien."

Répéta-t-il plus pour se convaincre lui-même.

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 14:56

_ On a été attaqués, se justifia Alex. Vous les prenez alors ? Il faut qu'on monte, je dois m'occuper de lui.

_ Oui, oui, son regard avait changé, Alex comprit qu'elle se doutait. Attendez tout les deux. Ajouta-t-elle en faisant demi tour.

Elle s'en retourna dans son appartement laissant la porte grande ouverte. L'odeur était insoutenable. Il préféra ne pas savoir d'où provenait pareille puanteur. Un instant il fut tenté de déposer le sac et de monter sans attendre, puis se ravisa.

Elle revint les bras chargés

_ Voilà des pansements et du désinfectant. Et aussi, elle lui tendit fièrement une boîte. C'est du gâteau, je le fais moi-même. Sur le balcon on a deux poules et aussi des petits arbres. Prenez, prenez. Poussa-t-elle en s'emparant du sac de conserves. ET encore merci. Et courage."

Elle jeta un regard désolée sur Benoît puis claqua la porte aussi sec. En gros ce n'était pas la peine de revenir. Il comprenait.

Il se tourna vers Benoît qui somnolait. Il lui prit le sac à dos des mains. Ca le réveilla. "tu viens on monte mon grand". L'ado ne dit rien. Il ne pleurait plus, ne parlait pas, vidé, épuisé qu'il était de l'excursion faite avec son père. Alexandre enfila le sac sur son dos, réveillant les douleurs causées par le premier, puis, les bras chargés de pansements inutils et du gâteau qu'il ne mangerait jamais, il grimpa à la suite de son fils.

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