A l'orée d'un nouveau monde je faibli
Mes genoux plois, mon ventre cri
La peur me tenaille je suis aux abois
L'inconnu effrai dit-on, je vois pourquoi
Et si tout ça n'était pas pour moi ?
On vous donne, on vous fait miroiter
Et si c'était pour mieux tout vous enlever ?
Avoir dans les bras de tels trésors
Que tous les pirates de tous les ports
Pourraient se battre pour vous les prendre
Ou que l'on vous oblige à les rendre
Frôler du doigt la douceur dans l'âme
Et retomber brutalement dans la tourmente
Etre âpée par la brûlure des flammes
Revenir à tous ces souvenirs qui vous hantent
La douleur vient de ce que l'on possède
Quand on n'a rien, que rien ne nous appartient
Le mal reste loin, jamais on ne lui cède
Oserai-je m'avancer, passer la ligne ?
Tout tenter, briser la digue
Se laisser envahir, approcher
Et dans ce bonheur me plonger